Caravane des idées : « le P d’UMP ne veut pas dire Parisien »

Escale à Arcachon puis Biscarosse pour la caravane des idées où Xavier Bertrand, Christian Estrosi, Marc-Philippe Daubresse, David Douillet et Benjamin Lancar sont venus à la rencontre des Français

Un tour de France de la pédagogie qui n’a jamais été aussi important qu’en ces temps de réformes

« Il y a deux manières de faire de la politique : soit vous restez derrière votre bureau à lire les sondages, soit vous allez sur le terrain et vous donnez la parole aux Français », a expliqué Xavier Bertrand qui a fait le choix de se rendre Gujan-Mestras où 250 personnes se sont réunies pour débattre avec l’équipe dirigeante. « Le mot le plus important dans Union pour un Mouvement Populaire, c’est Populaire » a scandé le secrétaire général avant d’appeler « la majorité silencieuse » à se faire entendre.

Retraites, sécurité, responsabilité des parents, pouvoir d’achat, dépendance, Xavier Bertrand ne veut pas « se tromper de priorités ». C’est donc aux Français de désigner les sujets qui doivent être approfondis. Une vision partagée par Christian Estrosi pour qui « il n’y a pas ceux qui sont dans la tribune et ceux qui sont en bas, nous sommes tous des militants à égalité ».

Venu représenter le gouvernement sur cette étape de la caravane, Christian Estrosi a appelé à « mener les combats qui doivent être les nôtres pour ne pas laisser démolir l’édifice que nous construisons patiemment avec le Président de la République ». Le ministre de l’Industrie a ainsi réaffirmé son engagement à « défendre le produire en France ». Aux délocalisations qui ont coûté près de 550 000 emplois en dix ans, Christian Estrosi oppose une vérité, « quand on fabrique un produit industriel français destiné au marché français, c’est en France qu’il faut le produire ».

Marc-Philippe Daubresse s’est fait le porte-parole de la Jeunesse. Fort de sa rencontre avec 10 000 scouts de France la veille, le ministre de la Jeunesse et des Solidarités Actives a rapporté leur principale préoccupation : « pensez-vous que nous avons un avenir ? ». Oui répond le ministre grâce à la réforme des retraites ; Oui, grâce au Grenelle I et II ; Oui, encore, grâce au RSA. La politique de Nicolas Sarkozy doit se faire « au nom de la Jeunesse ».

Benjamin Lancar a de son côté appelé les jeunes de droite à continuer le combat politique pour ne pas laisser « Martine Aubry momifier la France ».

Plus tôt dans l’après-midi, l’équipe dirigeante a pris un bain de foule enthousiaste sur la digue du bassin d’Arcachon. Le lendemain, Xavier Bertrand, David Douillet et Benjamin Lancar ont donné rendez-vous aux militants à Biscarosse pour un déjeuner débat.