Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de David Debruyne

Régionales 2010 : les premières réactions

François Fillon : « Le premier enseignement est que les régions et les dirigeants n’ont pas trouvé leur place dans l’opinion. (…) Plus que jamais la réforme et la simplification de l’organisation territoriale sont nécessaires. La faible participation ne permet pas de tirer un enseignement national de ce scrutin. (…) Pour l’UMP nous sommes unis dès le premier tour. Nos listes le sont dans la transparence et dans la clarté.(…)  Nous devons refuser ceux qui appellent à  faire des régions des contre-pouvoirs. .. ».

Xavier Bertrand : « Où est le vote sanction qu’on nous avait annoncé ? Le premier enseignement c’est l’abstention. Ce soir commence une nouvelle élection. Ce qui va se passer à gauche c’est ce que les Français détestent le plus : les arrangements. Le second tour –qui appartient aux électeurs- va se jouer dans un mouchoir de poche. Il faut savoir que les régions socialistes c’est plus d’impôts locaux, plus de fonctionnaires locaux. Elles n’ont jamais voulu jouer le jeu de la relance, de la sécurité… Il y a une nouvelle élection qui commence ce soir et il y a une mobilisation nouvelle qui va se faire... Quand vous votez Europe-Ecologie au premier tour, vous n'êts pas condamné à voter à gauche au second tour. Et si vous êtes électeur du Front national et que vious voulez à nouveau voter FN au second tour, vous permettez au Parti socialiste de rester à la tête des régions».

Rama Yade : « Nous n’en sommes qu’à la mi-temps. Le triomphalisme affiché par la gauche m’étonne beaucoup car il faut relativiser en raison de l’importance de l’abstention. Cela va être difficile pour la gauche de s’allier dans des listes et des programmes de bric et de broc »
Hervé Morin : « C’est l’échec de l’échelon régional. Les régions ne sont pas imposées dans le paysage politique. Les présidents de région n’ont pas su porter un projet politique enthousiasmant ».

Luc Chatel : « Le fait majeur de ce premier tour, c'est l'abstention historique. Elle doit interpeller tout le monde dont les présidents de région qui n'ont pas su mobiliser autour des compétences du conseil régional. Dès demain matin (lundi, n.d.l.r) nous sommes en campagne, avec les mêmes candidats, avec le même projet alors qu'en face on ne sait pas très bien ce qui va se passer».

Benoist Apparu : « Il y a autant de voix à conquérir pour le second tour que de voix qui se sont exprimées aujourd’hui »

Franck Riester : « Notre volonté de réformes des collectivités locales apparaît plus légitime que jamais »

Chantal Brunel : « Nous devons mieux expliquer notre politique ainsi que les compétences des régions »

Jean-François Copé : « On a une telle abstention que c'est maintenant à nous de mobiliser nos électeurs comme on l'a fait en 2007 entre les deux tours de la présidentielle. Dans un certain nombre des régions nous sommes au coude à coude. Les enjeux à la clef pour dimanche prochain sont comment on veut que sa région soit gouvernée».

Nathalie Kosciusko-Morizet :  « Le grand gagnant, ce n'est pas une bonne nouvelle, c'est l'abstention. Cela détruit l'argument de la gauche, qui a voulu faire de ces élections un référendum anti-Sarkozy. Il y a plus d'un Français sur deux qui n'ont pas voulu entrer dans ce jeu-là ».

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article