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Le blog de David Debruyne

La maîtrise des savoirs fondamentaux, d’abord !

A l’occasion de son premier « Rendez-vous pour la France », l’UMP s’est concentrée sur l’éducation.

Si tout commence par l’éducation, tout commence d’abord par la maîtrise des savoirs fondamentaux.

Parce qu’il est le « premier de tous les sujets, le premier de tous les impératifs, le premier de tous les devoirs », le Mouvement populaire avait décidé ,sous l’impulsion de Xavier Bertrand et l’animation de Nathalie Kosciusko-Morizet et Laurent Wauquiez, d’axer, mercredi 3 novembre, son premier « Rendez-vous pour la France » sur l’Education, ce dans la perspective 2012.

Sous la thématique précise « Tout commence par l’Education », Xavier Bertrand avait voulu que de ce temps fort, émanation de nombreuses semaines de contributions diverses à travers ateliers, café-débats, suggestions, réflexions d’internautes, militants, sympathisants, naisse un socle de propositions ambitieuses et audacieuses.
Quatre tables rondes mêlant professionnels, experts, élus ont eu pour charge de faire remonter toutes ces contributions autour de la transmission des savoirs fondamentaux, de l’autorité du professeur, du mérite et du temps de l’autonomie (des étudiants et des établissements).

Contributions qui ont permis à Xavier Bertrand, au nom du Mouvement populaire, de faire toute une série de propositions concrètes.

Sur les savoirs fondamentaux :

• Dans le primaire :

Une grande ambition nationale : « que 100% des enfants sachent lire et écrire à la sortie du CE1 ».

Un plan de mobilisation (contrat d’objectif) pour :

- Responsabiliser recteurs et directeurs d’école sur les performances et progrès en lecture de leurs classes de CP et de CE1

- Donner une plus grande autonomie aux directeurs d’école dans le recrutement et l’organisation du travail pédagogique (avec à la clé une meilleure rémunération)

- Mettre en place des stages intensifs de remise à niveau pendant les vacances scolaire

- Mettre en place le programme de stimulation du langage dans les crèches et écoles maternelles

- Création d’un observatoire qui diffusera les meilleures pratiques pédagogiques

• Au collège :

Repenser l‘organisation pour « passer du collège unique au collège pour chacun » :

- En 6ème et 5ème, moins morceler les apprentissages fondamentaux des élèves grâce à la présence des mêmes professeurs qui pourraient enseigner plusieurs matières

- Organiser des groupes de niveau selon les matières, pour éviter l’ennui des uns et le décrochage des autres

- Création, dès la 4ème, de classes « prépa pro » préparant mieux les élèves attirés par les matières technologiques à la voie professionnelle

- Autonomie des chefs d’établissement (recrutement, pédagogie…)


Sur l’autorité :

Un principe : « Entre l’élève et le maître, il n’y a pas d’égalité. Refuser ce principe, c’est saper les fondements mêmes de l’institution scolaire »

• Augmentation du temps de présence des enseignants, quitte à réduire le temps d’enseignement, pour :

- Renforcer l’esprit d’équipe au sein de la communauté éducative

- Permettre la généralisation du soutien pour tous ceux qui en ont besoin

• Généraliser le principe de sanctions vraiment éducatives (travaux d’intérêt général au sein de l’établissement ou en faveur d’associations)

• Signature d’une charte entre parents et chefs d’établissement contenant le règlement, les engagements pédagogiques et scolaires…


Sur le mérite

• Instauration de remise des prix et de récompenses pour les élèves méritants, en particuliers au collège. L’idée n’est pas seulement de récompenser le niveau mais de récompenser également les efforts, l’attitude scolaire.


Sur l’autonomie

Pour faire parvenir les jeunes à une véritable autonomie, c’est-à-dire choisir sa voie, choisir une formation conforme à ses aspirations et connaître les débouchés possibles :

• Obligation pour chaque filière de l’enseignement supérieur de publier systématiquement son taux d’insertion professionnelle

• Développement des voies professionnelles au sein de chaque université avec la création de véritables licences professionnelles.

• Mise en place d’un « prêt ascenseur social » plafonné en fonction du revenu des parents et remboursable à partir de l’entrée de l’étudiant dans la vie active et en fonction du montant du salaire perçu.

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